La prévalence des idées suicidaires au cours de la grossesse serait de 8 % selon une méta-analyse

Les idées suicidaires sont le plus souvent un signal de détresse difficile à appréhender avec une signification pronostique incertaine, le passage à l’acte étant heureusement loin d’être systématique. Il n’en reste pas moins que la prévalence de ce facteur de risque mérite d’être connue avec plus de précision dans différents contextes.
Ainsi au cours de la grossesse et du post-partum, les chiffres divergent clairement d’une étude transversale à l’autre ce qui a conduit à entreprendre une revue de la littérature internationale et une méta-analyse. Elles ont exploité les données enregistrées jusqu’au 31 août 2020 sur ces neuf bases : PubMed, Web of Science, Embase, Cochrane Library, PsycINFO, CINAHL, China National Knowledge Infrastructure, Wang Fang et Chinese Biomedical Literature.
Cette recherche a identifié 6 094 études potentiellement utilisables, dont 71 seulement ont été retenues pour l’analyse finale, réparties en trois groupes selon leur type : cohorte (n = 23), approche transversale (n = 47), essai randomisé (n = 1). Le nombre de participantes est au total de 92 146, l’effectif de chaque étude étant très variable, allant de 23 à 22 118 ! Vingt-trois pays sont représentés, la plupart des études ayant été menées en Asie (n = 18), en Amérique du Nord (n = 16) et en Amérique du Sud (n = 15).
Nécessité d’une méthode d’évaluation standardisée
La prévalence « poolée » des idées suicidaires maternelles a…
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