MUCITE POST-CHIMIOTHÉRAPIE : laxatifs et antidiarrhéiques, une réponse suffisante ?

Les chimiothérapies couramment utilisées en cancérologie entraînent des effets secondaires multiples dont une atteinte gastro-intestinale appelée chimio mucite.

Le microbiote est également impacté.

Et l’ensemble participe à l’inflammation intestinale, ulcération muqueuse qui affecte environ 50% à 80% des malades, selon le type de chimiothérapie et l’état nutritionnel des malades.

Il en résulte déplétion de l’épitheluim basal, diminution de l’activité du système immunitaire, augmentation des réactions inflammatoires, surinfection.

C’est une condition qui peut être douloureuse, responsable de diarrhée, constipation, vomissements, anorexie perte de poids, troubles de sommeil, perturbation sévère de la qualité de vie.

L’irradiation abdominale cause également une mucite, qui est majorée si une chimiothérapie est associée

L’Amifostine, thiol agissant comme un capteur de radicaux libres.Ce dernier entraîne une réduction du risque de mucite de 50 à70%. C’est le seul radioprotecteur approuvé pour l’usage clinique dans la prévention des mucites lors de la radiothérapie des cancers ORL.

En dehors de cette condition, la prise en charge qui peut comporter habituellement des antibiotiques, anti diarrhéiques, laxatifs, sucralfate, démontre malheureusement son insuffisance à améliorer cette condition. ……

A venir…« L’accompagnement nutritionnel et micronutritionnel du patient atteint de cancer » Dr

DJIKEUSSI Eléonore, oncologue hématologue micronutritionniste.