Végétalisme : comment diminuer les risques ?

Globalement diminués chez les adolescents et adolescentes végétaliens (autour de 520 à 540 mg/j de calcium contre 1300 à 1700 mg/j chez les adolescents et adolescentes omnivores, 2 à 4 µg/j de vitamine D contre 5 à 7 µg/j) (1). Ce qui, comme l’a mis en évidence une méta-analyse récente, pourrait accroître le risque fracturaire osseux (2). Cependant, certaines eaux (Hépar, Courmayeur, Contrex) apportent du calcium.
Comme les produits de la mer, notamment les poissons gras, sont la principale source d’acide docosahéxaéonique (DHA), les apports en cet acide gras oméga 3 sont aussi réduits chez les végétaliens. Certaines algues en contiennent malgré tout.
Surveillance et supplémentation
Il serait souhaitable que « des mesures institutionnelles soient prises pour informer le grand public du danger du végétalisme médicalement non surveillé chez les enfants et adolescents et interdire sa promotion dans les établissements scolaires », estime le Pr Tounian. Lorsque celui-ci est poursuivi au long cours, un suivi biologique doit en tout cas être instauré pour prévenir les carences nutritionnelles.
On proposera si besoin (et après dosage de la ferritinémie car certains jeunes, absorbent très bien le fer végétal), 2 à 3 mg/kg/j de fer métal, 500 à 1000 mg/j de calcium (selon l’âge et les apports), 100 000 UI de vitamine D tous les 3 mois, 1000 µg de vitamine B12 par semaine avant l’âge de 11 ans et 2000 µg ensuite, et des suppléments à base de micro-algues riches en DHA.
Source : egora.fr