L’exposition à la poussière de maison réduit-elle le risque de rhinite allergique ?

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Les recherches épidémiologiques ont établi une association inverse entre une enfance passée dans un environnement de ferme et le risque d’asthme et d’atopie. Le contact avec les animaux et la consommation de lait cru seraient particulièrement impliqués dans la réduction du risque d’asthme et d’allergie. Peu de travaux ont toutefois été consacrés au rôle de l’environnement dans la protection contre la rhinite allergique.

Une étude a été menée à partir de 2 cohortes d’enfants. Les uns, finlandais, appartenaient à un milieu rural/suburbain (n = 312), les autres (n = 248) étaient recrutés en Allemagne (à Munich et Leipzig). L’environnement bactérien était analysé à partir de la poussière des habitations, prélevée quand les enfants avaient 2-3 mois. 

Le critère principal était l’existence d’une rhinite allergique à l’âge de 10 ans.

L’effet protecteur de la diversité bactérienne dans la petite enfance n’est pas réservé à l’environnement de ferme

La prévalence de la rhinite allergique est de 11,5 % dans l’ensemble de la cohorte rurale et de 10 % dans la cohorte urbaine. L’atopie est présente chez 46 % des enfants dans la première et 42 % dans la seconde. Les allergènes responsables varient selon les cohortes et la différence la plus manifeste est pour la sensibilisation contre Dermatophagoides pteronyssinus, responsable des allergies dans 3 % des cas dans la cohorte rurale et 25 % chez les urbains.

L’analyse des données montre que la richesse de la diversité bactérienne était significativement inférieure dans la poussière de maison des jeunes enfants qui présenteront une rhinite allergique à 10 ans, dans la cohorte urbaine. La même tendance est….

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