Variété postérieure à l’accouchement : l’hyperflexion n’entraine pas la rotation

Lors de l’accouchement, la variété occipito-postérieure peut entraîner un allongement du travail, une accentuation des douleurs et, si la rotation ne s’effectue pas en occipito-pubienne, une expulsion en occipito-sacrée avec les risques de délabrements périnéaux.

La mise en hyperflexion des cuisses est une mesure largement répandue dans l’espoir d’augmenter légèrement les diamètres du bassin et de faciliter la rotation.

L’efficacité de cette position n’a cependant jamais été démontrée.

L’objectif de ce travail était d’évaluer l’efficacité de l’hyperflexion par rapport à d’autres positions (sur le côté ou à quatre pattes) sur la rotation de la tête en occipito-antérieure au cours du travail. Il s’agit d’une méta-analyse ayant colligé les publications recensées dans les bases de données classiques (MEDLINE/PubMed, CINAHL, Cochrane et Embase) entre 1947 et 2019. N’ont été pris en compte que les essais randomisés contrôlés qui comparaient la position à quatre pattes, la position latérale et l’hyperflexion (cuisses fléchies à au moins 90°) à un groupe contrôle.

Le travail est plus court si la rotation est spontanée

Au total, 7 essais ont été sélectionnés pour l’analyse finale ce qui correspondait à 1 422 parturientes. Les auteurs ont relevé un taux plus important de rotations spontanées d’occipito-postérieur en antérieur, particulièrement au cours de la première heure de mise en hyperflexion, mais….

Pour en savoir plus rendez-vous sur : JIM

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