Risque d’insuffisance cardiaque accru avec une séropositivité à VIH

Risque d’insuffisance cardiaque accru avec une séropositivité à VIH

Les infections par le VIH sont associées à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire, même chez les patients relativement jeunes. La maladie coronarienne occupe une place de choix parmi les localisations de cette dernière et les traitements antirétroviraux contribuent à sa pathogénie,surtout en cas de profil de risque cardiovasculaire défavorable. Mais 

quel est le risque d’insuffisance cardiaque au stade de la séropositivité ?

La HIV HEART Study est une étude de cohorte rétrospective du type cas-témoins dans laquelle ont été inclus des sujets séropositifs (SSP) entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2016. Ils ont été appariés à des témoins non séropositifs, à raison de dix témoins pour un cas.

L’appariement a été réalisé selon l’année de l’inclusion, l’âge, le sexe, la race/ethnie et l’établissement d’origine. Le risque d’insuffisance cardiaque ou de dysfonctionnement systolique du ventricule  gauche a été estimé au moyen du modèle des risques proportionnels de Cox. 

Au total, 38 868 personnes infectées par le VIH ont été comparés à 386 586 témoins. Au sein de ces deux cohortes réunies (comptant 12,3 % de femmes), l’âge moyen était estimé à 41,4 ± 10,8 ans. Sur le plan racial/ethnique, ont été dénombrés 21,1 % de Noirs, 20,5 % d’Hispaniques et 3,9 % d’Asiatiques/Insulaires résidant dans le Pacifique.

Au terme d’un suivi médian de 3,8 ans (écart  interquartile, 1,4-9,0 ans), le taux d’incidence (pour 100 sujets-années)  de l’insuffisance cardiaque a été estimée  à 0,23 chez les SSP contre 0,15 chez les témoins (p<0,001).

Des déterminants difficiles à préciser

De fait, la séropositivité a été associée à un risque plus élevé d’insuffisance cardiaque, le hazard ratio ajusté (HRa) étant calculé à…

Pour en savoir plus rendez-vous sur : JIM

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