AVC : quels liens avec les vaccins anti-Covid ?

Une étude s’est penchée sur la question du lien entre la principale arme destinée à lutter contre le Covid-19 et le risque d’AVC. Si les résultats se veulent rassurants pour les vaccins à ARN messager, il y aurait néanmoins une augmentation du risque d’infarctus avec ceux à base d’adénovirus. Explications.

Les vaccins indiqués dans la prévention des formes graves de Covid-19 induisent-ils un sur-risque d’événements cardiovasculaires chez les personnes ne présentant pas de comorbidités particulières ?

Pour répondre à cette question, des scientifiques ont observé chez les 18-75 ans l’impact des vaccins distribués par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen.

Publiés le 18 janvier dernier, les résultats de cette étude menée par Epi-Phare se basent sur l’incidence des embolies pulmonaires, des accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques relevée trois semaines après les première et seconde injections. Et ce à partir des données recueillies par le Système national des données de santé (SNDS) jusqu’au 20 juillet 2021.

Résultat, « l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm » de Pfizer et Moderna.

Risque d’infarctus augmenté avec Janssen et AstraZeneca

En revanche, le vaccin Janssen était associé à une augmentation significative du risque d’infarctus du myocarde « au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l’injection de la dose ». Ce même vaccin n’est pour autant pas impliqué dans la sur-exposition à « l’embolie pulmonaire, l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique ».

Concernant le vaccin AstraZeneca, « l’incidence de l’infarctus aigu du myocarde et de l’embolie pulmonaire était plus élevée au cours de la deuxième semaine suivant l’injection de la première dose ».

« La sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans » est donc confirmée. Les vaccins à adénovirus, « peu utilisés en France », développés par AstraZeneca et Janssen « apparaissent donc associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire dans cette population ».

Source : dna.fr

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