L’Artemisia: Qui dit mieux entre Dr. Jerome Munyangi et l’OMS

La question sur la plante Artemisia continue à être au cœur d’une controverse dans le domaine de la santé au Monde.

Le chercheur Congolais,Dr Jérôme Munyangi et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne s’accordent toujours pas.

Le jeudi 10 septembre 2020,le chercheur congolais, Docteur Jérôme Munyangi était face à la presse de Goma. Dans son speech le docteur Jérôme Munyangi a défendu ses recherches sur la plante Artemesia qui continues d’alimenter le débat. Mais aussi son efficacité sur de nombreuses maladies, notamment la malaria ou alors la covid-19.

“La pathologie qui frappe l’Afrique c’est la malaria car ayant plus de 435 millions de cas chaque année et 10 cas par seconde. Elle est même la première cause d’absentéisme scolaire en RDC” ,a expliqué le docteur congolais à la presse.

Ce chercheur congolais affirme que le Continent Africain dépense 12 à 13 milliards de dollars chaque année pour contrôler la malaria.

“Voilà différentes raisons valables, poursuit-il, de s’intéresser sur ce véritable problème de la santé publique” ajoute-il.

Le Dr. Munyangi affirme que les solutions actuelles qui sont proposées, avec la lutte vectorielle de la malaria, ne marchent pas du tout.

Mais à côté, il note un laxisme sur le trafic de faux médicaments, surtout les antipaludéens, qui tuent entre 150 000 et 200 000 africains chaque année.

Le chercheur Munyangi a par ailleurs soulevé quelques problèmes notamment l’efficacité d’un produit qu’un patient peut prendre pour se soigner, l’accessibilité aux médicaments, mais également le coût très élevé de ceux-ci.Et comme solution face à tous ces défis, il a donc présenté la solution qui est l’Artemisia et qui fait partie du patrimoine africain.

Munyangi dit avoir essayé de travailler sur des solutions qui peuvent être rapidement exploitées sur le Continent Africain afin d’éviter l’hécatombe qu’avait prédit l’Organisation Mondiale de la Santé vu que nos systèmes de santé sont en défaillance.

Cet intellectuel africain insiste sur le fait que l’Afrique et surtout la RDC en particulier doivent réformer sa politique sanitaire et que l’africain doit être libre de choisir son mode de traitement.

Munyange estime que là où règne la dictature au niveau sanitaire,où tout est encore imposé et par conséquent c’est difficile d’imposer son système sanitaire. Par ailleurs, L’Afrique doit chercher à mettre en place sa propre identité sanitaire tout en arrêtant à se vouer à cette dépendance extérieure.

Son protocole étant constitué de plusieurs molécules se trouvant dans la plante Artemisia connue depuis de millénaire, a une activité antivirale dont l’Artémisetine, la querstine et bien d’autres pouvant soigner les malades.

“Covid, pour nous, en tant que chercheur africain, c’est juste une façon d’interpeller nos gouvernements, nos décideurs politiques à se consacrer au vrai problème. Et c’est de sortir notre système de santé de cette dépendance extérieure“, évoque le docteur Munyangi.

Il estime en outre que la propagation de la Covid-19 serait également due à la non-association de toutes les couches sociales dans la riposte, cela en priorisant la riposte sanitaire comme la seule solution permettant l’éradication de ce fameux virus.

“Nous avons très mal commencé la riposte en croyant que c’est seulement la riposte sanitaire qui reste la plus importante, on a négligé toutes les autres composantes notamment la contribution de la population, et c’est pourquoi cette population n’acceptait pas l’existence de cette pandémie. C’était une mauvaise stratégie, on devrait impliquer au départ tous les acteurs comme ça se fait pour d’autres maladies”, a-t-il indiqué.

Le Dr. Jérôme Munyangi a aussi évoqué la situation sanitaire sur le Continent Africain, notant que si l’on regarde les maladies avant et après l’arrivée des blancs en Afrique, on voit clairement que celles-ci ont sensiblement augmenté, à cause notamment du changement des habitudes et des pratiques : « Il y a eu ce changement de mode de vie qui entraine beaucoup de conséquences sur le plan des maladies », explique-t-il.

Très engagé dans son combat pour l’Afrique, Jérôme Munyangi précise que le Continent Africain n’est pas un dépotoir où certaines personnes peuvent venir y faire ce qu’elles veulent.

Insistant sur l’efficacité de l’Artemisia, Munyangi évoque un protocole qu’il a proposé au Madagascar et qui a été implémenté dans le Covid-Organics, une solution constituée de l’Artemisia à 95%.

Selon lui, en RDC, des essais cliniques ont été effectués et l’Artemisia a été utilisée pour traiter certains patients du Coronavirus, et le résultat a été encourageant, affirme Jérôme Munyangi qui précise qu’on peut traiter le coronavirus par le traitement standard de la malaria : ” l’artesinate guérit un patient du coronavirus”

Déplorant une dictature médico-scientifique dans le domaine de la santé en Afrique, il a également fait part de sa vision pour les chercheurs africains : « Il n’est pas question aujourd’hui que la recherche sur le continent africain continue à être menée par les chercheurs occidentaux qui deviennent des spécialistes sur nos maladies alors que nous chercheurs congolais et africains sommes là pour les accompagner, pour les applaudir : C’est inacceptable. » juge Dr. Munyangi qui estime que l’histoire africaine ne doit pas être écrite par des étrangers.

Il estime que « de la même façon qu’on accorde une certaine attention sur la sécurité et l’armement, on devait accorder beaucoup plus d’attention sur l’armement parce que les maladies africaines génèrent du bénéfice et de grands prix internationaux pour les uns, tandis que de l’autre côté vous avez une catégorie de scientifiques qui doivent dépendre de petites subventions qui viennent de l’extérieur. »

Travaillant depuis six ans sur un traitement alternatif contre le paludisme avec à la base l’artémisia, plante tropicale aussi commercialisée à l’Est du pays, le Docteur Jérôme Munyangi était revenu en RDC au mois de mai dernier sur l’appel du chef de l’État afin d’apporter sa contribution dans le combat contre la pandémie de la Covid-19, avant d’être nommé conseiller au collège de santé et du bien-être du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. 

 

Justin Kabumba

Source : congosynthese.com

 

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