Le taux de Lp(a) pour juger du pronostic des patients coronariens tritronculaires
Telle est la conclusion de l’étude de cohorte menée par Xu et coll. qui ont tenté de déterminer la relation qui pouvait exister entre le taux plasmatique de lipoprotéine(a) (Lp[a]) et le devenir à long terme des patients présentant une maladie coronaire tritronculaire.
L’étude a été conduite chez 6 175 patients consécutifs dont l’atteinte coronaire tritronculaire avait été objectivée par coronarographie. Ils ont été pris en charge par 3 stratégies thérapeutiques, à savoir : traitement médical seul, procédure interventionnelle coronaire percutanée (PCI) ou pontage aorto-coronaire (PAC). Ils ont été divisés en 2 groupes en fonction du taux basal de la Lp(a).
Le critère principal regroupe événements cardiovasculaires majeurs, à savoir décès de toute cause, infarctus du myocarde, revascularisation non programmée. La durée moyenne du suivi est de 6,2 ans.
Plus d’événements cardiovasculaires en cas de Lp(a) élevé initialement
Globalement, la valeur moyenne du taux plasmatique de Lp(a) était de 13,76 mg/dl. Au cours du suivi, il a été dénombré un total de 1 433 événements cardiovasculaires majeurs (survenus chez 23,2 % des patients), dont 804 (13,0 %) décès de toute cause, 302 (4,9 %) infarctus du myocarde et 494 (8,0 %) revascularisations non programmées.
L’incidence des événements cardiovasculaires majeurs a été significativement plus élevée (24,3 % vs 22,1 % ; p = 0,015) dans le groupe de patients avec un taux élevé de Lp(a) que dans le groupe de patients qui avaient un taux bas de Lp(a).
Après ajustement pour la présence de facteurs de risque, l’analyse multivariée a montré que des taux élevés de Lp(a) étaient indépendamment prédictifs de la survenue d’un..
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