Prise en charge médicale des PVVIH suivis à N’Zérékoré

INTRODUCTION
Le VIH/sida est l’un des problèmes de santé publique les plus inquiétants à l’échelle planétaire, se traduisant dans de nombreux pays par un recul majeur du développement humain [1]. L’impact de l’épidémie demeure énorme sur les foyers, les communautés, les entreprises, les services publics et l’économie nationale. [2]
D’après les estimations, 35,3 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2012, le taux de prévalence estimé du VIH parmi les adultes était de 0,8 %. L’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée; le taux de prévalence parmi les adultes y est de 4,7 % et la région comptait 71 % de toutes les personnes vivant avec le VIH dans le monde (25 millions). La région des Caraïbes était la seule autre région du monde à afficher un taux de prévalence du VIH parmi les adultes supérieur à la moyenne mondiale, soit 1,0 %. Les taux de prévalence dans les autres régions se situaient en dessous de la moyenne mondiale. [3]
La dynamique de l’épidémie au cours des vingt dernières années est hétérogène : l’Afrique de l’Est, d’emblée très touchée avec des prévalences souvent supérieures à 10 %, est aussi une des régions où des décroissances importantes de la prévalence ont été observées (exemple de l’Ouganda où la prévalence est passée de 13 % dans les années 1990 à moins de 5 % dans les années 2000) ; a contrario, la prévalence en Afrique de l’Ouest varie de 1 à 5 %. La prévalence du VIH a diminué en Côte d’Ivoire ces dernières années et a été évaluée à 3,9 % en 2011. L’Afrique Australe connait des niveaux record de prévalence en zone citadine, souvent supérieurs à 20 % en Afrique du Sud, au Lesotho, au Botswana, en Namibie et au Swaziland. [4]
En Guinée l’épidémie est de type généralisée avec une prévalence du VIH au sein de la population de 15-49 ans qui a été relativement stable de 1,5% en 2005.
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