Un sommeil perturbé pour près de la moitié des patients souffrant de BPCO
La BPCO est à l’origine d’une morbi-mortalité considérable dans le monde. Elle a des conséquences également sur le plan social et économique et pèse sur la collectivité. A un niveau individuel,elle retentit sur toutes les dimensions de la qualité de vie. Cependant son impact sur la qualité du sommeil est rarement abordé dans la littérature médicale internationale, alors que la qualité de vie dépend en partie des vertus réparatrices d’un bon sommeil.
Cette constatation fait tout l’intérêt d’une étude transversale menée en Grèce, l’étude SLEPICO, qui a inclus 3 454 patients (âge médian 69 ans ; indice de masse corporelle médian 27,2 kg/m2), principalement des hommes (73 %), tous atteints d’une BPCO. Quarante variables ont été prises en compte dans l’analyse des données, relevant des domaines les plus divers à la fois démographiques, cliniques, spirométriques, pronostiques et thérapeutiques. Le sommeil a, pour sa part, été évalué à l’aide de l’échelle spécifique dite CASIS (COPD and Asthma Sleep Impact Scale) et la sévérité de la maladie appréciée au moyen de la classification ABCD. Selon cette dernière, plus d’un participant sur deux (60,6 %) était atteint d’une BPCO modérée, les formes sévères concernant un peu moins d’un patient sur quatre (23,8 %). Au cours de l’année précédant l’inclusion, près d’un patient sur deux (42,1 %) avait présenté au moins une poussée évolutive de la maladie, le plus souvent à l’occasion d’une surinfection.
Impact de l’âge, de l’ancienneté de la maladie, de sa sévérité
Dans 14 % des cas, la qualité du sommeil était très fréquemment altérée, mais des…
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