Complément d’informations sur le risque de myocardite après les vaccins anti-Covid à ARNm
Les données de pharmacovigilance relèvent un lien entre la vaccination contre le SARS-CoV-2 et la survenue de myocardites et de myopéricardites. Ces dernières apparaîtraient plus particulièrement après la seconde dose des vaccins à ARNm BNT162b2 (Pfizer-BioNTech) et mRNA-1273 (Moderna). Le mécanisme biologique n’est pas clair, mais l’on se souviendra que les mêmes effets avaient été attribués au vaccin contre la variole chez les adultes.
Quel est réellement ce risque à l’échelle d’un pays ? Une étude danoise apporte des données complémentaires, issues d’une étude de cohorte de 4,9 millions de personnes de plus de 12 ans, constituée entre octobre 2020 et octobre 2021. Le critère principal était défini par la survenue d’une myocardite ou d’une péricardite, associée à une augmentation du taux de troponine et un séjour hospitalier de plus de 24 heures, dans les 28 jours suivant la vaccination (1ère ou 2ème dose). Dans l’ensemble de la cohorte, 4,1 millions de personnes ont été vaccinées contre le SARS-CoV-2 pendant la période considérée, 83,8 % par le vaccin Pfizer-BioNTech, 12 % par le Moderna.
Davantage avec Moderna qu’avec Pfizer, mais de toute façon rare et bénin
Parmi les 3,5 millions de patients vaccinés par le Pfizer-BioNTech, 48 ont présenté une myocardite ou une myopéricardite (Hazard ratio HR ajusté 1,34 ; intervalle de confiance à 95 % IC 0,90 à 2,00), soit un taux absolu de 1,4 pour 100 000 personnes dans les 28 jours suivant la vaccination. L’analyse de sensibilité montre que le risque n’est statistiquement significatif que pour les femmes. Quant aux 500 000 personnes vaccinées par….
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