Une approche diététique pour traiter la migraine

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Le traitement de la migraine a progressé au cours des 10 dernières années. De nombreux patients continuent toutefois à ressentir des douleurs significatives, avec le risque redouté de polymédication. Des études précliniques ont montré un lien entre les acides gras n-3 et n-6 et la pathogénie de la migraine.Ces acides gras ont un rôle de précurseurs des oxylipines, médiateurs lipidiques impliqués dans la régulation de certains processus biologiques, dont la douleur. Plusieurs oxylipines dérivées de l’acide linoléique (oméga-6) ont des propriétés nociceptives, favorisant la migraine. En revanche, des oxylipines dérivées de l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et de l’acide docohexaénoïque (DHA), deux acides gras omega-3, ont des propriétés antinociceptives.

Un essai pilote mené sur 67 adultes migraineux a montré qu’une intervention diététique de 12 semaines, augmentant la consommation alimentaire d’EPA et de DHA et réduisant celle d’acide linoléique, diminuait le nombre de jours de migraine, plus efficacement qu’une intervention réduisant la consommation d’acide linoléique seul. 

Rappelons que l’alimentation moderne, fortement industrialisée, tend à déséquilibrer le rapport recommandé omega-6/omega-3, trop riche en omega-6 et/ou trop pauvre en omega-3.

Plus de poissons et moins de noix…

Pour en savoir plus, une équipe a réalisé une étude comparant l’effet de 3 types d’alimentation sur l’évolution des crises migraineuses. Certains patients (groupe 1 ; n = 61) recevaient une alimentation plus riche en EPA et DHA (1,5 g /jour) et dans laquelle la proportion d’acide linoléique était maintenu à environ 7 % des apports énergétiques. Pour d’autres (groupe 2 ; n = 61) l’alimentation contenaient aussi 1,5 g/j de DHA et EPA, mais l’acide linoléique représentait moins de 1,8 % des apports énergétiques. Enfin le troisième groupe (n = 60) constituait le groupe contrôle (n = 60), maintenant les apports d’EPA et DHA à moins de 150 mg/j et l’acide linoléique autour de 7 % des apports énergétiques. L’objectif principal était le taux de médiateur antinociceptif 17-HDHA dans le sang à 16 semaines, et l’impact des changements alimentaires sur….

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