Gabon /Rupture d’antiviraux dans les CTA: les personnes atteintes du VIH-Sida “fustigent l’inaction des autorités”

Gabon /Rupture d’antiviraux dans les CTA: les personnes atteintes du VIH-Sida “fustigent l’inaction des autorités”

 

 

Depuis 3 semaines, les associations des personnes vivant avec le Virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) du Syndrome de l’immuno déficience acquise (SIDA), dénoncent une rupture de stocks de médicaments antiviraux nécessaires pour le traitement de leur maladie. Par la voix de son représentant de la sous-région, Thierry MBOME, Ces personnes  fustigent l’inaction des autorités sanitaires, dont le ministre de la Santé le Dr Guy Patrick OBIANG NDONG pour une gestion délétère de cette situation.

 

En effet, priver les personnes infectées par le VIH de médicaments antiviraux revient à une forme de condamnation, car le traitement de cette maladie ne doit pas être interrompu. Car les molécules de ces moyens de traitement réduisent la réplication d’un ou de plusieurs virus chez les malades. 

Ainsi les associations des PVVIH mettent en cause:  Amissa Briana BONGO ONDIMBA, directrice générale à la direction générale du SIDA ; le Dr Raissa OKOUYI NDONG, directrice du programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le nouveau ministre de la Santé le Dr Guy Patrick OBIANG NDONG. 

‹‹ nous ne comprenons pas qu’il puisse avoir de telles ruptures […]  Il y a des budgets alloués chaque année pour leur achat » dixit Thierry MBOME, représentant des associations PVVIH de la sous-région.  Aussi ce dernier a ajouté, «le pire c’est que ces manquements ont des incidences sur le traitement des personnes vivant avec le VIH ». 

Par ailleurs, les personnes infectées se retrouvent obligés d’utiliser le Batrim, un anti-bactérien et anti-parasitaire peu efficace contre le VIH.

En somme, une pénurie de ce genre est malvenue en raison de l’actuelle pandémie de la covid-19. La situation des PVVIH est donc plus que jamais compromise. Selon certains, la vente de médicaments antiviraux alimente le secteur informel, d’où la fâcheuse pénurie. De ce fait, les associations des PVVIH interpellent le ministre de tutelle, le Dr Guy Patrick OBIANG NDONG afin que cette pénurie soit règlée le plus rapidement possible, des vies en dépendent.

Source : vxp241.com

actusantemag

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