Avortement: Une femme évoque les risques et appelle les filles à plus de responsabilité

Elles sont nombreuses, ces femmes guinéennes qui pratiquent de nos jours l’avortement.Un phénomène qui, pourtant, n’est pas sans conséquences néfastes sur la santé de la femme plus particulièrement chez les jeunes filles.

Pour en savoir davantage sur les types et les conséquences de cette pratique, notre rédaction a interrogé un médecin spécialiste. D’abord Dr Rémy Lamah en service à l’hôpital Ignace Deen revient sur les types d’avortement qui existe: « L’avortement se fait à deux (2) stades. Il y a un stade précoce et il y a un stade avancé. Le stade précoce c’est la perte d’un embryon et le second c’est l’accouchement prématuré ».

Poursuivant, il indique que l’avortement bien qu’il soit pratiqué de nos jours par de nombreuses femmes a des conséquences néfastes sur leur santé: « Si nous prenons par exemple les avortements provoqués que la plupart des femmes utilisent aujourd’hui, ces avortements sont l’une des causes premières de stérilité de ces femmes dans leurs foyers.Aujourd’hui, beaucoup de femmes sont chez les médecins pour la recherche des enfants après leur mariage, alors que pendant qu’elles étaient jeunes, elles pratiquaient l’avortement. Ça c’est l’une de ses conséquences.»

Pour ce médecin, ce n’est pas tout. Il y a aussi d’autres conséquences liées à l’organisme de la femme qui s’adonnent à cette pratique: « Lorsque vous habituez votre organisme à l’avortement, vous détruisez votre appareil reproducteur et finalement même si vous concevez, beaucoup d’autres grossesses aussi peuvent se faire avorter naturellement.»

Pour sa part, cette femme dit avoir une idée sur ce qui pousse certaines femmes, particulièrement les jeunes filles d’aujourd’hui, à pratiquer l’avortement. M’balou Fatoumata évoque entre autres, les grossesses non désirées, les pressions des familles ainsi que les mariages forcés: « Il y a de ces filles qui ne souhaitent pas faire des enfants parce qu’elles sont dans un mariage qu’elles ne veulent pas. Il y a certaines aussi c’est parce qu’elles pratiquent la prostitution, du coup elles cherchent à protéger leur image.»

Convaincu que l’avortement est un fléau néfaste pour la femme, notre interlocutrice propose des solutions pour l’éviter: « Moi je pense qu’on doit utiliser des préservatifs ou des pilules contraceptives. L’avortement c’est quelque chose qu’on peut regretter au plus tard parce qu’il y en a qui perdent la vie dans ça et  il y en a aussi qui perdent la vie de leurs enfants dans ça.»

Pour finir, M’balou Fatoumata lance un appel à l’endroit de toutes les femmes: « Je fais appelle à toutes mes sœurs de bannir complètement ce fléau qui détruit à petit feu la vie d’une jeune femme ».

Source : guinee360.com

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