Le vaccin d’Oxford contre le Covid-19 est “sûr” et produit des premiers résultats positifs

Le vaccin contre le coronavirus développé par la société pharmaceutique AstraZeneca et des scientifiques de l’Université d’Oxford en Grande-Bretagne est “sûr” et déclenche une forte réponse immunitaire, révèlent les résultats des premiers tests, partagés dans la revue médicale The Lancet.

Le vaccin, appelé AZD1222, semble être “sûr” et entraîne une réaction positive au niveau de l’immunité, ont déclaré les chercheurs lundi.

Un essai en cours impliquant 1.077 adultes en bonne santé a révélé que le vaccin “induisait de fortes réponses immunitaires des anticorps et des cellules T” jusqu’au 56e jour, ont écrit les chercheurs dans la revue médicale The Lancet.

Si les résultats sont encourageants, il est encore tôt pour crier victoire. Il s’agit des résultats de la première phase test de ce vaccin, qui passe désormais en phase 3.

Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.

“Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle”, a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford.

Avant qu’un médicament puisse être mis sur le marché, il doit faire l’objet de tests approfondis. Cela se fait d’abord avec des tubes à essai, des cellules en culture et éventuellement sur des animaux de laboratoire.

Les médicaments prometteurs sont ensuite également testés sur l’homme, en trois phases. Tout d’abord, les chercheurs testent la dose correcte et recherchent les éventuels effets secondaires. Les tests sont ensuite étendus et les résultats comparés aux groupes témoins. Après la troisième étape, les superviseurs doivent décider d’approuver ou non le produit.

Les tests de l’AZD1222 sont maintenant en phase 3, mais The Lancet a publié les résultats de la phase 1.

Un autre projet de vaccin également prometteur

Un deuxième projet de vaccin, développé en Chine, a également produit des résultats encourageants, toujours selon The Lancet. Soutenu par CanSino Biologics, ce second vaccin a provoqué une forte réaction en terme d’anticorps dans un autre essai chez la plupart des quelque 500 participants.

Le vaccin d’Oxford et celui de CanSino sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas, ce qui les rend plus sûrs notamment pour les patients fragiles.

Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur au point d’injection du vaccin.

Source : lalibre.be

actusantemag

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