Confirmation de l’effet protecteur des inhibiteurs du SGLT2 sur le rein

 

Les essais randomisés ont montré que les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2) ont un effet protecteur sur la fonction rénale pour les patients atteints de diabète de type 2 à haut risque cardiovasculaire ou présentant une néphropathie. Ces essais sont menés sur des patients sélectionnés et il est donc hasardeux de généraliser les résultats ainsi obtenus et d’affirmer qu’ils sont applicables à des groupes de patients « tout venant » tels que rencontrés en pratique courante.

Une cohorte de patients « tout-venants »

Une étude de cohorte a été réalisée en Suède, Danemark et Norvège, incluant près de 30 000 participants traités pour la première fois par un inhibiteur du SGLT2. Ils ont été comparés à 30 000 nouveaux utilisateurs d’un inhibiteur de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4), pendant une période moyenne de 1,7 an. Dans la totalité de la cohorte, 19 % des patients avaient une pathologie cardiovasculaire et 3 % une insuffisance rénale chronique. Le critère de jugement principal était un critère composite associant thérapie de remplacement rénal, décès de cause rénale, hospitalisation pour un problème rénal.

Réduction du risque rénal même en l’absence de néphropathie ou de pathologie cardiovasculaire

Le traitement par inhibiteur du SGLT2 est associé à une réduction du risque de pathologie rénale majeure (2,6 évènements pour 1 000 personne-années vs 6,2 ; Hazard ratio 0,42 ; intervalle de confiance à 95 % 0,34 à 0,53). L’analyse secondaire montre une réduction de 68 % du risque de thérapie de remplacement rénal et de 59 % de celui d’hospitalisation pour maladie rénale. En revanche, la réduction de 23 % du risque de décès de cause rénale n’atteint pas la significativité statistique.

Dans cette étude constituée de…

Pour en savoir plus rendez-vous sur : JIM

actusantemag

Site santé

Laisser un commentaire

%d